DSK oppose la société du "rassemblement" de Royal à la France du "conflit" de Sarkozy
Dominique Strauss-Kahn a ironisé sur la "mini-Europe" proposée par Nicolas Sarkozy et la "mini-France" et le "mini-traité proposé sans doute par un mini-candidat", devant 12 à 15.000 personnes réunies au parc Eurexpo près de Lyon.
"Avec Nicolas Sarkozy, ce sera la société du libéralisme et du corset", a lancé DSK avant de décrire la France de Ségolène Royal comme une "société démocratique, ouverte" tout en prenant soin de s'adresser aux électeurs de gauche mais aussi aux centristes. " Aujourd'hui, quand on est démocrate ou de gauche, on vote Ségolène Royal!".
Dominique Strauss-Kahn s'en est par ailleurs pris au "débauchage des parlementaires centristes" et "aux menaces contre les médias" qu'il impute à Nicolas Sarkozy. "Un Sarkozy président, ce sont les libertés en cause!".
"Dans la société de Nicolas Sarkozy, il y aura des gagnants, mais il y aura aussi beaucoup de perdants. Ce sera la société du gagnant-perdant, alors que Ségolène Royal vous propose la société du gagnant-gagnant!"
"Nous devons gagner, nous pouvons gagner, nous allons gagner ", a martelé DSK, dont le nom est cité au PS parmi les "Premiers ministrables" si Ségolène Royal remportait le second tour de la présidentielle le 6 mai. Il s'est promis de "gagner" pour les "opprimés au travail", "pour ceux qui sont dans les cités", "pour les patients qui ont besoin de solidarité" et "pour ceux qui cherchent un travail".
"Alors nous allons gagner", "Ségolène Royal saura rassembler. Je la soutiens de toute ma force!", a-t-il conclu.
dépêche AFP