Favoriser la réflexion avant les ambitions
Socialisme & Démocratie 32 reproduit ici l'intégralité d'une dépêche AFP. Nous approuvons cette initiative d'un certain nombre de nos responsables, empreinte de réalisme et porteuse de cette volonté de mener à bien la refondation de notre Parti.
AFP
Une centaine de responsables proches de Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Arnaud Montebourg et Martine Aubry ont affirmé dimanche leur volonté commune de travailler ensemble à la "reconstruction" du PS en faisant passer "la réflexion avant les ambitions".
Pour la première fois, Jean-Christophe Cambadélis (strauss-kahnien), Claude Bartolone (fabiusien), Arnaud Montebourg, Martine Aubry et Benoît Hamon (gauche du parti) et leurs amis se sont retrouvés au Sénat pour une réunion "transcourants".
Ils se disent tous animés par la préoccupation de donner la priorité au "débat de fond" sur les questions de personnes pour remettre le PS en selle, lors du congrès de cette année dont la date sera fixée après les municipales.
"Le prochain congrès du PS doit être consacré à notre stratégie de reconstruction. La désignation de notre candidat(e) à l'élection présidentielle doit intervenir en 2010 (...) La réflexion avant les ambitions, le collectif avant notre champion, voilà notre volonté commune", affirme l'un des deux textes adoptés.
Selon Claude Bartolone, le souci exprimé par les participants était de "ne pas donner le sentiment que cette initiative se fait contre Ségolène Royal ou Bertrand Delanoë" et en même temps d'affirmer que ce serait "une erreur terrible que le congrès se fasse sur une pré-désignation" à l'élection de 2012.
Pour autant, a-t-il ajouté, il est exclu de "faire un rassemblement sur des positions molles" car cela ne "donnerait pas envie au PS, à la gauche et aux Français de se reconnaître" dans la démarche entamée.
Pour Jean-Christophe Cambadélis , le point commun, c'est d'abord "un état d'esprit", "la nécessité de se reconstruire en parlant du fond".
"Il y a des divergences, il faut les désépaissir", a affirmé le député de Paris, en estimant que ce regroupement était "prometteur, mais pas abouti".
Arnaud Montebourg, le seul parmi eux à avoir soutenu Ségolène Royal lors de la désignation du candidat socialiste en 2007, a vu dans ce rassemblement " le premier acte de la recomposition politique vers la reconstruction du nouveau Parti socialiste".
Pour Martine Aubry, la maire de Lille, il s'agit de " construire le coeur du PS". François Lamy, son "bras droit", a qualifié la réunion de "très positive", relevant qu'avaient été surmontées "les réticences, qui existaient chez tout le monde au départ", à réunir des responsables ayant des divergences. "Un élément dynamique" s'est créé avec cette iniative, selon lui.
Selon M. Cambadélis, Benoît Hamon s'était finalement joint à la réunion, après qu'une réunion du courant Nouveau parti socialiste (NPS) qu'il anime avec Henri Emmanuelli, eut donné un feu vert. Mais il s'est montré "plus distant" que les autres participants.
Pour tous, le PS souffre de " son vide de direction" et du " flou dans la volonté de s'opposer de proposer ", ainsi que du " bal des egos ".
Un texte affirme l'ambition de faire du PS " le parti de toute la gauche de gouvernement " en prenant acte de "la marginalisation du PCF".
Afin de construire " un parti qui rassemble par ses propres forces 35% des électeurs ", ces responsables prônent " une véritable mutation ", notamment en se dotant d'un programme qui tienne compte des "nouvelles conditions d'un capitalisme mondialisé et dominé par la finance ".
Ils préconisent le maintien de la proportionnelle au nom de " la diversité " de ce PS élargi et, par " besoin d'un parti beaucoup plus proche de son électorat ", l'organisation de " primaires " ouvertes à celui-ci pour choisir le candidat à la présidentielle.
Pour la première fois, Jean-Christophe Cambadélis (strauss-kahnien), Claude Bartolone (fabiusien), Arnaud Montebourg, Martine Aubry et Benoît Hamon (gauche du parti) et leurs amis se sont retrouvés au Sénat pour une réunion "transcourants".
Ils se disent tous animés par la préoccupation de donner la priorité au "débat de fond" sur les questions de personnes pour remettre le PS en selle, lors du congrès de cette année dont la date sera fixée après les municipales.
"Le prochain congrès du PS doit être consacré à notre stratégie de reconstruction. La désignation de notre candidat(e) à l'élection présidentielle doit intervenir en 2010 (...) La réflexion avant les ambitions, le collectif avant notre champion, voilà notre volonté commune", affirme l'un des deux textes adoptés.
Selon Claude Bartolone, le souci exprimé par les participants était de "ne pas donner le sentiment que cette initiative se fait contre Ségolène Royal ou Bertrand Delanoë" et en même temps d'affirmer que ce serait "une erreur terrible que le congrès se fasse sur une pré-désignation" à l'élection de 2012.
Pour autant, a-t-il ajouté, il est exclu de "faire un rassemblement sur des positions molles" car cela ne "donnerait pas envie au PS, à la gauche et aux Français de se reconnaître" dans la démarche entamée.
Pour Jean-Christophe Cambadélis , le point commun, c'est d'abord "un état d'esprit", "la nécessité de se reconstruire en parlant du fond".
"Il y a des divergences, il faut les désépaissir", a affirmé le député de Paris, en estimant que ce regroupement était "prometteur, mais pas abouti".
Arnaud Montebourg, le seul parmi eux à avoir soutenu Ségolène Royal lors de la désignation du candidat socialiste en 2007, a vu dans ce rassemblement " le premier acte de la recomposition politique vers la reconstruction du nouveau Parti socialiste".
Pour Martine Aubry, la maire de Lille, il s'agit de " construire le coeur du PS". François Lamy, son "bras droit", a qualifié la réunion de "très positive", relevant qu'avaient été surmontées "les réticences, qui existaient chez tout le monde au départ", à réunir des responsables ayant des divergences. "Un élément dynamique" s'est créé avec cette iniative, selon lui.
Selon M. Cambadélis, Benoît Hamon s'était finalement joint à la réunion, après qu'une réunion du courant Nouveau parti socialiste (NPS) qu'il anime avec Henri Emmanuelli, eut donné un feu vert. Mais il s'est montré "plus distant" que les autres participants.
Pour tous, le PS souffre de " son vide de direction" et du " flou dans la volonté de s'opposer de proposer ", ainsi que du " bal des egos ".
Un texte affirme l'ambition de faire du PS " le parti de toute la gauche de gouvernement " en prenant acte de "la marginalisation du PCF".
Afin de construire " un parti qui rassemble par ses propres forces 35% des électeurs ", ces responsables prônent " une véritable mutation ", notamment en se dotant d'un programme qui tienne compte des "nouvelles conditions d'un capitalisme mondialisé et dominé par la finance ".
Ils préconisent le maintien de la proportionnelle au nom de " la diversité " de ce PS élargi et, par " besoin d'un parti beaucoup plus proche de son électorat ", l'organisation de " primaires " ouvertes à celui-ci pour choisir le candidat à la présidentielle.