Jean Christophe CAMBADELIS : la rupture DSK

Alors on se dit : il va être difficile aux « bégueules » de faire la gueule à DSK. Pas sûr ! Car les sceptiques satisfaits ne sont satisfaits que de leur scepticisme. Passons !
Erik Izraelewicz sur Europe 1 note dans son édito à propos de l’appel lancé par DSK, « est-ce que c’est une rupture pour le FMI ? Oui jamais depuis vingt-cinq ans un patron du FMI n’avait préconisé une telle stratégie » et de conclure, « l’appel de Dominique Strauss-Kahn heurte peut être la pensée classique du FMI. Elle est pourtant pleine de bon sens. La crise d’aujourd’hui mériterait qu’il soit entendu ».
Si la crise est sérieuse, elle l’est. Si elle se distingue de la crise de 1929, la métamorphose du capitalisme nous interdit la facilité de la reproduction de l’analyse. Le système produit des bulles, bulle asiatique, bulle internet, bulle logement, poussées par le gaz de l’hyper rentabilité.
Alors il faut tout à la fois injecter des liquidités, ce que font les banques centrales, mais aussi s’attaquer à la récession.
La rupture « mode DSK » en quelques sortes.
Jean Christophe Cambadélis