Passionnante, cette course à l'investiture démocrate !
Je la trouve passionnante cette course à l’investiture démocrate. A l’issue des scrutins de ce super Tuesday, les amateurs de suspense peuvent se réjouir. Même si Hillary Clinton, avec 668 délégué(e)s à son actif devance Barack Obama avec ses 557 délégué(e)s, plus de 2800 délégué(e)s restent encore à solliciter.
L’avance de la grande favorite des sondages a fondu progressivement comme neige au soleil et le challenger de hier, loin de faire de la figuration , montre jour après jour, des qualités qui font de lui, comme le souligne Pierre Kanuty " l'outsider dont on saisit bien que la victoire serait plus qu'une surprise. Elle projetterait le pays dans une nouvelle dimension".
Et, à y regarder de plus près, ni Hillary, ni Barack n’a gagné ou perdu. Aussi bien l’une que l’autre ont remporté des victoires importantes lors de ce super Tuesday.
Ainsi la Californie (l'Etat le plus peuplé des Etats-Unis), New York (l'Etat qu'Hillary Clinton représente en tant que sénatrice), l'Arkansas (l'Etat où elle a vécu pendant des années dans la même maison que le gouverneur), mais aussi le Massachusetts, le Tennessee, l'Oklahoma et le New Jersey ont été remportés par Hillary Clinton : ils sont décisifs pour elle parce qu’ils représentent les plus gros filons en termes de nombre de délégués chargés de représenter les candidats à la Convention du parti de cet été.
Mais Barack Obama n'est pas en reste. Arrivé en tête dans une dizaine d'Etats, tel l'Illinois, dont il est le sénateur, mais aussi dans le sud, comme en Géorgie ou en Alabama ou dans le nord (Connecticut, Minnesota), il a de surcroît obtenu plus de délégués que sa rivale: les démocrates, en effet, distribuent les délégués de manière proportionnelle au nombre de voix obtenues.
Beaucoup pronostiquaient que la course à l’investiture démocrate devait prendre fin ce mardi, avec une victoire sans appel de la sénatrice de New York. Mais rien n'est joué après cette journée. Et Barack Obama, qui a réussi à sensibiliser les jeunes ainsi qu'une bonne partie des électeurs démocrates traditionnels semble encore loin d'avoir atteint son apogée. Dans bon nombre d'Etats qui doivent encore voter, il serait même donné clairement vainqueur.
Alors le changement est-il " en train d'arriver en Amérique " comme s’exclamait hier le sénateur de l’Illinois, rajoutant devant une foule enthousiaste : " notre temps est venu ".
La réponse dans quelques mois.
L’avance de la grande favorite des sondages a fondu progressivement comme neige au soleil et le challenger de hier, loin de faire de la figuration , montre jour après jour, des qualités qui font de lui, comme le souligne Pierre Kanuty " l'outsider dont on saisit bien que la victoire serait plus qu'une surprise. Elle projetterait le pays dans une nouvelle dimension".
Et, à y regarder de plus près, ni Hillary, ni Barack n’a gagné ou perdu. Aussi bien l’une que l’autre ont remporté des victoires importantes lors de ce super Tuesday.
Ainsi la Californie (l'Etat le plus peuplé des Etats-Unis), New York (l'Etat qu'Hillary Clinton représente en tant que sénatrice), l'Arkansas (l'Etat où elle a vécu pendant des années dans la même maison que le gouverneur), mais aussi le Massachusetts, le Tennessee, l'Oklahoma et le New Jersey ont été remportés par Hillary Clinton : ils sont décisifs pour elle parce qu’ils représentent les plus gros filons en termes de nombre de délégués chargés de représenter les candidats à la Convention du parti de cet été.
Mais Barack Obama n'est pas en reste. Arrivé en tête dans une dizaine d'Etats, tel l'Illinois, dont il est le sénateur, mais aussi dans le sud, comme en Géorgie ou en Alabama ou dans le nord (Connecticut, Minnesota), il a de surcroît obtenu plus de délégués que sa rivale: les démocrates, en effet, distribuent les délégués de manière proportionnelle au nombre de voix obtenues.
Beaucoup pronostiquaient que la course à l’investiture démocrate devait prendre fin ce mardi, avec une victoire sans appel de la sénatrice de New York. Mais rien n'est joué après cette journée. Et Barack Obama, qui a réussi à sensibiliser les jeunes ainsi qu'une bonne partie des électeurs démocrates traditionnels semble encore loin d'avoir atteint son apogée. Dans bon nombre d'Etats qui doivent encore voter, il serait même donné clairement vainqueur.
Alors le changement est-il " en train d'arriver en Amérique " comme s’exclamait hier le sénateur de l’Illinois, rajoutant devant une foule enthousiaste : " notre temps est venu ".
La réponse dans quelques mois.
Philippe PUGNET