Chine : Boycott ? Mais boycotter quoi ?

Personne ne s’en est ému. Mieux, chacun y est allé de son voyage, gérant plus ou moins adroitement la question des droits de l’homme. Angela Merkel, par exemple, fut plus nette en ce domaine que Nicolas Sarkozy. Aujourd’hui la répression chinoise au Tibet rappelle malheureusement que la question des droits de l’homme n’a cessé d’être posée. Boycotter les jeux c’est se condamner de les avoir donnés. Par ailleurs, ni les boycotts des jeux de Moscou, ni celui de la coupe du monde de football en Argentine, n’ont produit d’effets.
Ils ont été par contre le prétexte facile, pour les gouvernants de tenir leur population, au nom du nationalisme. Bref, il fallait y penser avant.
Boycotter la séance d’ouverture. Pourquoi pas c’est déjà cela. Mais cela s’adresse surtout à l’opinion occidentale. Il est peu probable que la démarche soit unanime. Et le comité politique du Parti Communiste Chinois ne devrait pas en trembler sur ses bases.
Alors que faire ? Dénoncer évidemment, mais trouver une issue politique. Il faut réclamer une conférence internationale sur le Tibet, comme cela fut fait pour le Kosovo. Il est nécessaire de suivre la voie du Dalaï Lama : pas de boycott des jeux mais une rencontre entre les autorités chinoises et ce dernier qui serait la pierre angulaire d’une reconnaissance.
Ensuite c’est aux citoyens du monde entier qu’il faut s’adresser. Il faut taper là où ça fait mal. Il faut toucher le point de force qui est le point de faiblesse. Il faut le boycott des produits chinois. C’est aux citoyens et au monde syndical de réagir, en refusant d’acheter les produits « made in China ». Et là le mouvement associatif et syndical à son rôle à jouer… Le boycott n’est peut être pas là où on le croit.
Alors que faire ? Dénoncer évidemment, mais trouver une issue politique. Il faut réclamer une conférence internationale sur le Tibet, comme cela fut fait pour le Kosovo. Il est nécessaire de suivre la voie du Dalaï Lama : pas de boycott des jeux mais une rencontre entre les autorités chinoises et ce dernier qui serait la pierre angulaire d’une reconnaissance.
Ensuite c’est aux citoyens du monde entier qu’il faut s’adresser. Il faut taper là où ça fait mal. Il faut toucher le point de force qui est le point de faiblesse. Il faut le boycott des produits chinois. C’est aux citoyens et au monde syndical de réagir, en refusant d’acheter les produits « made in China ». Et là le mouvement associatif et syndical à son rôle à jouer… Le boycott n’est peut être pas là où on le croit.
Jean Christophe Cambadélis