Mise au point sur un débat rendu parfois volontairement confus
Faut-il au Parti Socialiste une nouvelle majorité ?
La réponse est oui.
Faut-il qu’elle soit en rupture avec les années Hollande ?
La réponse est oui.
Faut-il que cette majorité soit réformiste et tournée sur les défis à venir ?
La réponse est oui.
Faut-il que cette majorité soit authentiquement pour l’Europe ?
La réponse est oui.
Faut-il le faire avec Martine Aubry ?
La réponse est oui.
Faut-il y associer Jean-Nöel Guérini et Gérard Collomb ?
La réponse est oui.
Faut-il que les fabusiens en soit ?
La réponse est oui.
Faut-il travailler à ce que Bertrand Delanoë rejoigne les tenants du renouveau ?
La réponse est oui.
Faut-il exclure un rapprochement avec Ségolène Royal ?
La réponse est oui.
Faut-il que la préférence de Besoin de gauche pour Pierre Moscovici comme premier secrétaire soit un obstacle au travail d’emblée avec Martine Aubry ?
La réponse est non.
AUTRE MISE AU POINT NECESSAIRE
Nous avons signé un texte commun avec Martine Aubry, Marylise Lebranchu visant à un rapprochement en juillet.
Dominique Strauss-Kahn l’a clairement souhaité en août.
Nous l’avons confirmé - au delà des polémiques - fin août.
Il faut maintenant le faire vivre pour aboutir à un nouvel alliage qui fonde une nouvelle majorité de travail.
Je m’y emploie dans la discrétion et la cohérence parce que c’est nécessaire au PS et utile à notre union.
JEAN CHRISTOPHE CAMBADELIS
PRESIDENT de SOCIALISME & DEMOCRATIE