Qui sème la misère récolte la colère !
Des milliers de manifestants dans les rues aujourd'hui, non pas pour faire bronzette sous un beau soleil printanier mais pour exprimer leur colère face à l'intransigeance du Medef, à l'hypocrisie du gouvernement et au mépris présidentiel.
Postiers, cheminots, personnel de santé, de l'éducation nationale, de la fonction publique d'état ou territoriale, mais aussi ouvriers, salariés du privé, chômeurs, jeunes et retraités... tous ont voulu dire à ceux qui nous gouvernent leur détermination à ne plus accepter cette gestion de la crise qui ne profite qu'à une minorité, celle des nantis planqués dans leurs hôtels particuliers ou autres paradis fiscaux, ces protégés de l'effort toujours demandé aux mêmes.
Aujourd'hui la preuve est faîte qu'un tel mouvement de cette ampleur ne sera pas sans lendemain si le pouvoir politique en place persiste et signe.
Comment peut-on accepter que 834 contribuables dotés d'un patrimoine supérieur à 15,5 millions d'euros aient reçu un chèque moyen de 368 000 euros et se soient donc partagés, à ce titre 307 millions d'euros.
Comment peut-on accepter que des entreprises bénéficiaires licencient sans ménagement et en toute impunité des hommes et des femmes sacrifiés au nom de la rentabilité financière.
Comment peut-on accepter enfin sans rien faire, ce chômage grandissant, cette paupérisation rampante qui, telle une épidémie non endiguée, marginalise quotidiennement des hommes et des femmes au banc de la société.
Aujourd'hui la preuve est faîte qu'un mouvement très profond de colère face à l'injustice est né.
Et ce n'est pas tant son mépris ou l'inconsistance de ses mesurettes qui permettront au gouvernement d'y répondre.

Aujourd'hui la preuve est faîte qu'un tel mouvement de cette ampleur ne sera pas sans lendemain si le pouvoir politique en place persiste et signe.
Comment peut-on accepter que 834 contribuables dotés d'un patrimoine supérieur à 15,5 millions d'euros aient reçu un chèque moyen de 368 000 euros et se soient donc partagés, à ce titre 307 millions d'euros.
Comment peut-on accepter que des entreprises bénéficiaires licencient sans ménagement et en toute impunité des hommes et des femmes sacrifiés au nom de la rentabilité financière.
Comment peut-on accepter enfin sans rien faire, ce chômage grandissant, cette paupérisation rampante qui, telle une épidémie non endiguée, marginalise quotidiennement des hommes et des femmes au banc de la société.
Aujourd'hui la preuve est faîte qu'un mouvement très profond de colère face à l'injustice est né.
Et ce n'est pas tant son mépris ou l'inconsistance de ses mesurettes qui permettront au gouvernement d'y répondre.
Philippe PUGNET