Strauss-Kahn n’est toujours pas candidat… Et ils en ont peur !

Publié le par SD32

camba-05042009.jpgSi à l’Elysée on affecte une certaine distance pour se rassurer: il ne viendra pas… On déploie même le décorum des chefs d’état. Histoire sans doute de lui dire, pourquoi chercher ce que vous avez déjà. A l’UMP Jean-François Copé nous fait sa tête d’énarque pour nous dire doctement et un brin sentencieux: « DSK, vous rigolez, il n’est pas de gauche, c’est la deuxième droite… » Et à l’extrême gauche on répond en coeur « on est d’accord ».


Michel Rocard le trouve tellement utile qu’il faut qu’il reste au FMI, le baptisant au passage « roi du monde ». D’autres le pressent de se déclarer, tout en trouvant normal que Nicolas Sarkozy le fasse dans plus d’un an. D’autres enfin estiment que tant que la question n’est pas tranchée, les socialistes sont handicapés. Oubliant que Nicolas Sarkozy est dans les cordes et que son camp a, à l’évidence, des pratiques contestées mais pas de programme à présenter.


Bref DSK est partout, alors qu’il n’est nul part en France.

 

Pourquoi s’énerver alors qu’il n’a pas parlé ?

 

Pourquoi se gausser s’il est si facile à battre ?

 

Pourquoi s’offusquer alors que son réformisme ouvrait un champ inespéré à la gauche de la gauche ?

 

Pourquoi vouloir en faire le maître du jeu du temps alors qu’il est au FMI à plein temps ?

 

Nul doute que s’il ne venait pas, les mêmes crieraient au génie tellement ils ont peur qu’il vienne ! Mais dans ce cas ils ont tort de sous-estimer Martine Aubry.

 

La gauche de la gauche n’aurait plus d’argument. Et la droite, contrairement à ce que disent les éditorialistes moutonniers, n’aurait qu’un bilan miteux contre le projet de « faire mieux ».


Décidément, ils ont raison d’avoir peur !

 

Jean-Christophe Cambadélis

Publié dans Parti Socialiste

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